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Re: Un truc assez surprenant sur LMDMF et duquel on n'a jamais parlé.

Sujet : Re: Un truc assez surprenant sur LMDMF et duquel on n'a jamais parlé.
par Latex sur 27/10/2020 12:13:33

Bah puisque tu parles du Shcrok Mel Sho, je vais te donner une réponse toute bête : Moriarty (et non Mycroft, qui est le frère de Sherlock) n'apparaît que dans 2 des 60 aventures de Sherlock Holmes. C'est certes un ennemi doué et puissant, mais pas vraiment un nemesis au sens d'un ennemi récurrent ... Ce sont les adaptations de Sherlock Holmes qui en on fait un ennemi juré de Holmes. Je trouve ça intéressant, car ça démontre que même lorsque l'ennemi juré récurrent n'est pas vraiment là, on a tendance à le créer dès qu'on peut.

Un autre exemple intéressant est celui de HAL dans 2001, l'odyssée de l'espace. Je vous invite à lire le livre d'Arthur C Clarke (écrit en même temps que le scénario du film), ça éclaire beaucoup les choses quant à l'ambiguïté de la situation.

Il y a aussi des cas plus complexes dans la fiction, des méchants/gentils à deux facettes, pas aussi simples à appréhender que ça. Un très bon exemples est la série The Wire (que je recommande chaudement !!) où tous les personnages sont un peu gentils, un peu méchants, retournent leur veste, changent au gré de l'avancement de l'intrigue ... Finalement un miroir assez fidèle de la société où personne ne peut dire qu'il est gentil ou méchant (même Mère Térésa a essuyé des critiques sur la gestion sanitaire de ses auspices parfois jugée cruelle).

Enfin, il existe des fictions un peu rêveuses comme Le Petit Prince ou encore Mon Voisin Totoro, où il n'y a carrément aucun ennemi.

Dans la catégorie des émissions de type série, il y a aussi les deux minutes du peuple.

Bref, il me semble que des exemples de fiction sans ennemi il y en a quelques unes. Pour moi la particularité de LMDMF c'est que c'est en même temps un univers construit avec des personnages récurrents, et en même temps modelable à souhait au gré des aventures. L'alternance entre des aventures, des sketches, des chansons, en mêlant des références culturelles et un goût de la langue française et des calembours avec de l'humour gras et parfois très borderline (voir au delà de la limite, même pour l'époque) est aussi un trait de caractère assez unique. Là ou par exemple les deux minutes du peuple se limite à un format sketch bien rôdé et défini, sans personnages bien définis ni récurrents.
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