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Re: Qualités et défauts du ShCroK Mel Sho (notamment par rapport à LMDMF)

Sujet : Re: Qualités et défauts du ShCroK Mel Sho (notamment par rapport à LMDMF)
par Niluje sur 11/9/2020 11:58:08

Tu fais chier, j'allais t'insulter en te disant que c'était évidemment les chansons qui permettaient les échanges rapides de conneries (mention spéciale à la chanson de Mycroft zoopédophile dans le 5), tu m'as coupé l'herbe sous le pied.

Perso j'apprécie de plus en plus le SMS, j'ai tout réécouté avec ma femme cette semaine, elle a aussi bien aimé (elle connaissait quasiment pas LMDMF). Clairement il va falloir que ça s'installe doucement avant de vraiment partir en latte, même si on sent que la trilogie d'introduction(s) est finie et que le délire est poussé plus loin à partir de l'épisode 4 (les Schtroumpfs et les travestis de l'épisode 5 notamment).
Assez surpris et content d'ailleurs que Fred garde un ton politiquement incorrect dans cette époque aseptisée.


Globalement, je trouve que Fred a réussi à surmonter un obstacle de taille : arriver à faire subtilement du fan service pour sa fanbase LMDMF. Il y a quelques références, parsemées ça et là, qui restent rares mais qui font plaisir à l'initié en s'insérant parfaitement dans le script, sans pour autant exclure le néophyte. J'ai notamment en tête les deux « vous m'rattraperez jamaiiiis » placés à bon escient.
L'émission installe ses propres running-gag également : « tchi-tchiiii », « que Dieu m'tripote » (je suppose que c'est un hommage discret à Desproges, connaissant Fred ?).
Sur les personnages également, au début je me disais « tiens, Watson c'est un peu Léon-Tom », puis « tiens, lui c'est mélange entre tel et tel personnage de LMDMF »… mais rapidement j'ai arrêté ces comparaisons. Les personnages ont leur propre identité, ce ne sont pas des pastiches des « anciens », j'aime d'ailleurs beaucoup l'évolution de Watson, qui oscille entre pragmatisme et absurdité totale (son déni du fait que Moriarty est vivant par exemple).

La production est nickel également, les musiques des interludes sont bien senties et cohérentes, tout en étant déjantées.
L'écriture est subtile, alternant jeux de mots débiles et calembours beaucoup plus fins (j'écoute chaque épisode au moins deux fois et à chaque fois j'en découvre), on passe du gros trashos au vocabulaire soigné en 2 répliques, avec des références cachées, j'adore ça perso.


Bref, une émission qui a une filiation indéniable avec LMDMF (logique vu que c'est le même scénariste aux manettes) mais qui a une identité propre et qui monte gentiment en puissance.


En tout cas j'ai eu des retours quasiment unanimement positifs jusqu'ici, que ce soit par des gens connaissant LMDMF ou non
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